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Prytanée de Saint-Cyr
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Le Prytanée national militaire est l’un des six
. Cette école est située à
dans le département de la
dans la région des , aux confins du , de l’ et de la .
? l'origine, l'institution fondée en 1604 par le roi
est confiée aux jésuites dans le but d’<>, elle est devenue au fil du temps le Prytanée voulu par
et installé à La Flèche en , et ensuite le Prytanée national militaire.
Historique
Du Ch?teau-Neuf à la fondation du Collège royal
Henri IV, fondateur à La Flèche du collège des Jésuites qui porte son nom.
Devenue veuve en 1537,
décide de se retirer en sa seigneurie de , qu'elle avait re?ue en
de son mari . Le vieux ch?teau féodal de la ville, actuel , étant trop vétuste et sans confort, Fran?oise d'Alen?on fait construire un nouvel édifice. Le <> est alors érigé entre 1539 et 1541 en dehors des remparts de la ville, à l'emplacement du Prytanée militaire, en suivant les plans de l'architecte '.
En 1550, après la mort de la duchesse d'Alen?on, son fils
hérite de ses possessions. En compagnie de sa femme , héritière du , il séjourne à La Flèche à plusieurs reprises, notamment en février 1552 puis en mai 1553, quelques mois avant la naissance de leur fils, le futur roi '.
Le , par des
envoyées de , Henri IV autorise le retour en France des , qui avaient été bannis par le
en 1594 après l'attentat manqué contre le roi par l'un de leurs anciens élèves, . Le roi leur permet d'occuper à nouveau les lieux dans lesquels ils étaient établis avant leur départ, ainsi que de s'établir dans d'autres villes. Henri IV leur recommande <>.
Les premiers pères Jésuites arrivent à La Flèche au début du mois de novembre 1603, conduits par Pierre Barny, nommé recteur du collège. En janvier 1604, le collège accueille ses premiers élèves et les cours sont donnés par des professeurs venus du collège jésuite de . Dès sa première année, le collège de La Flèche conna?t un certain succès et compte près de 1&000&élèves. Leur nombre s'accro?t rapidement dans les années qui suivent.
Le Collège royal Henri-IV ()
Plan du collège au XVII&siècle.
<>—&,édit de fondation du collège.
En mai 1607, Henri IV signe à
l'édit de fondation du collège de La Flèche, dans lequel il fixe le programme d'enseignement de l'établissement. Il fait ainsi don de son <> aux Jésuites et leur accorde la somme de 300&000&livres pour la construction de l'établissement, ainsi qu'un revenu annuel de 20&000&livres, tirés des revenus des abbayes de
et de Mélinais, des prieurés de , Saint-Jacques et l'Echeneau'. Le roi promet également de faire b?tir l'église du collège et d'y léguer son coeur ainsi que celui de la reine
après leur mort. Les plans du collège et de l'église sont réalisés par , l'architecte du roi, et la première pierre est posée en juin 1607.
Au lendemain de la mort d'Henri IV,
rappelle à la reine la promesse du roi de léguer son coeur au collège. Le coeur du défunt est alors confié aux Jésuites et transporté à La Flèche, où le cortège fait son entrée au matin du , commandé par le . Une cérémonie est donnée en l'église Saint-Thomas avant que le coeur soit transféré vers le collège. En 1612, le père
est envoyé à La Flèche par Marie de Médicis pour veiller à l'achèvement des travaux, mis en sommeil en 1611, dont les dépenses sont acquittées sur le trésor royal.
Tout au long du XVII&siècle, le collège de La Flèche voit son influence s'étendre de plus en plus et devient le plus important des collèges jésuites après celui de , à . Il atteint le nombre de 1&800&élèves en 1626. Les études suivent le principe du , la charte de l' promulguée en 1599. Comme dans les autres collèges de la compagnie, l'enseignement est dispensé gratuitement et en . Les le?ons sont données par des professeurs éminents, les échanges n'étant pas rares avec le collège de Clermont, et recouvrent de nombreux domaines&: la , la , la , les , la
et l'. L'influence du collège s'observe sur le plan religieux, avec l'installation à La Flèche de plusieurs autres couvents après l'ouverture de l'établissement, ce qui vaut à cette époque à la ville d'être surnommée la <>, mais elle dépasse largement le cadre local&: de nombreux pères
s'y retirent à l'issue de leurs voyages en
ou en , suscitant parfois les vocations de quelques élèves comme , qui consacre sa vie à la fondation d'une colonie baptisée <> sur l'.
La prospérité du collège ne le prive pas d'un certain nombre de conflits. Pendant 78 ans, les Cisterciens de
lui contestent la possession de la
conventuelle de l'abbaye, pourtant octroyée au collège dans l'édit de fondation de 1607. ? partir de 1630, un conflit oppose les pères à René, deuxième marquis de la Varenne, en raison du droit réclamé par ce dernier de pêcher dans les douves du Collège et de son refus de payer aux Jésuites les 12&000&livres que son père
leur avait laissées par testament. Devant l'intransigeance des Jésuites, René et ses gentilshommes prennent les armes, ce qui entra?ne la fermeture du Collège pendant plusieurs jours. Après quatre années d'affrontement judiciaire, le conflit est réglé par le paiement d'une somme de mille écus de la part des Jésuites envers le marquis, mettant ainsi fin à un épisode qui avait pris le nom de <>.
Un arrêt du
ordonne la fermeture des établissements tenus par les Jésuites et les condamne par ailleurs à la
et à la vente de leurs biens. Le collège de La Flèche est ainsi fermé, comme tous les autres collèges de la compagnie dans le royaume. Les pères quittent la ville au début de mois d'avril 1762'.
L'?cole de cadets () et le collège royal et académique ()
Après le départ des Jésuites, la municipalité est chargée de les remplacer par des professeurs séculiers, et fait appel à d'anciens élèves du collège. Pendant deux années, l'établissement est dirigé par l'abbé Donjon, un ancien professeur de philosophie. En 1764, le ,
transforme le collège en une <>, également appelée <>. Sa création est confirmée par des lettres patentes signées le
par . Les candidats sont nommés par le roi et doivent prouver au moins quatre degrés de noblesse. L'établissement est ainsi destiné à l'éducation de 250&, dont les plus méritants sont envoyés à l', fondée en 1751 à Paris'. En 1767, l' obtient le droit d'inspection et de juridiction sur l'école de La Flèche. De nouveaux cours y sont enseignés, comme l', la
ou la . De par la vocation militaire de l'établissement, l'éducation physique y tient une part importante.
En 1776, le , nouveau ministre de la guerre, décide la suppression de l'école militaire de Paris et de son annexe de La Flèche. Les élèves sont séparés et envoyés dans douze petites écoles militaires, réparties sur tout le territoire du royaume&.
Quelques mois plus tard,
rétablit le collège et en confie la direction aux , congrégation enseignante fondée en 1592 par . Bien que placée sous l'autorité du ministre de la guerre, l'école de La Flèche redevient une école non militaire. Le collège conna?t à nouveau la prospérité et les importants revenus des pères Doctrinaires leur permettent d'entreprendre un certain nombre de travaux.
La période révolutionnaire condamne peu à peu l'établissement. En 1790, les preuves de noblesse à l'entrée sont supprimées. L'année suivante, les deux abbayes de Mélinais et de Bellebranche, les prieurés et les propriétés du collège sont vendus comme . Le , un décret ordonne la fermeture immédiate du collège.
De la Révolution à l'Empire ()
En septembre 1793, le
, de passage à La Flèche, se rend à la , fait ouvrir les urnes qui contiennent les coeurs d' et
puis les fait br?ler sur la place publique. Un chirurgien fléchois, le docteur Charles Boucher, en récupère quelques cendres, que ses descendants restituent à l'établissement en 1814.
Pendant la période révolutionnaire, les b?timents du collège connaissent des affectations diverses. Les grandes salles sont transformées en h?pital et en maison de convalescence, une fabrique de
est installée dans les communs, ainsi qu'un atelier de
pour l'armée. L'administration municipale et celle du
y installent leurs bureaux. ? partir de juin 1795, la municipalité réunit quelques élèves dans un , qu'elle confie à quatre anciens professeur du collège des Doctrinaires. En 1797, le département lui accorde l'autorisation de créer une <>. En moins de deux ans, elle réunit déjà plus de 200&élèves.
Les démarches entamées auprès du gouvernement aboutissent en juin 1800 à la réunion des biens du collège au , mais le statut de l'école n'évolue qu'en mars 1803, où un arrêté des
accorde le titre d'<> à l'établissement, qui reste cependant à la charge de la commune.
Le Prytanée militaire ()
<>—&Pierre Crouzet,Discours prononcé lors de la cérémonie d'inauguration du Prytanée.
Règlement et organisation
<< Cet établissement sert d'école préparatoire pour les ?coles de Saint-Cyr et de Saint-Germain (cavalerie).
Les élèves sont re?us au Prytanée national militaire depuis l'?ge de huit ans jusqu'à douze. Les parents doivent les destiner au service militaire. On leur enseigne les langues anciennes, la , les , l', la , l', l' et le . Ils re?oivent aussi des le?ons de
et d'. On leur apprend aussi les manoeuvres d'infanterie et celles du canon de campagne.
Pour être admis, les enfants doivent savoir lire et écrire, avoir une notion des déclinaisons, des conjugaisons et des quatre règles de l'arithmétique. Ils restent au Prytanée jusqu'à dix-huit ans. Les demandes d'admission sont adressées au ministre de la guerre. Les parents y joignent&:
l'acte de naissance de l'
un certificat de médecin, attestant qu'il n'a ni infirmité ni vices de conformation, qu'il jouit d'une bonne santé, qu'il a eu la petite vérole ou qu'il a été vacciné ;
un certificat délivré par le chef d'une école secondaire ou un professeur attaché à un lycée, constatant que le candidat a l'instruction détaillée ci-dessus.
Les parents qui demandent des places de pensionnaires, ajoutent à ces pièces un certificat du préfet de leur département, pour justifier qu'ils sont en état de payer la pension. Cette pension est de 800
par an, non compris une somme de 25 , aussi par an, au moyen de laquelle l'établissement fournit à l'élève tous les livres dont il a besoin à mesure qu'il passe d'une classe dans une autre. Les élèves apportent un trousseau co?tant 600
environ. La moitié des places du Prytané elles sont destinées aux fils des officiers-généraux et des colonels, et aux fils des officiers de la . Pour les places de pensionnaires, il suffit que les enfants soient destinés à l'état militaire.
? la fin de leurs études, les élèves du gouvernement et les élèves pensionnaires qui se sont distingués dans les classes par leur bonne conduite, leur application et leurs succès, sont envoyés à l', et y sont entretenus aux frais de l'?tat. Les autres sont placés dans les régiments, avec le grade de sous-officier. L'?tat pourvoit à l'équipement de ces derniers et aux frais de leur route pour se rendre à leur destination, mais seulement lorsqu'ils sont élèves du gouvernement. Les élèves que leurs parents veulent faire passer à l'?cole de cavalerie de Saint-Germain, n'y paient, pour leur pension, que 1&500&francs par an, au lieu de 2&400&francs.
Les élèves sont instruits dans leurs devoirs religieux par un aum?nier attaché au Prytanée. Dans tous les instants de la journée, ils sont surveillés par des officiers et des ma?tres d'études qui ne les abandonnent jamais à eux-mêmes. >>Conditions d'admission au Prytanée en 1809
Le Prytanée sous le Premier Empire
voulant faire restaurer pour son usage personnel le , l' qui s'y trouvait est transférée à Saint-Cyr dans les locaux du . Le Prytanée doit alors lui aussi changer de lieu. Informée de ce projet, la municipalité fléchoise se porte candidate pour accueillir l'établissement, dans l'espoir de retrouver une grande maison d'éducation pour la ville. Le maire de La Flèche Charles-Auguste de Ravenel et son conseil municipal adressent à l'Empereur une notice historique et descriptive du Collège terminée par une supplique. L'empereur y répond favorablement et décide de transférer le Prytanée à La Flèche. Le décret de fondation est signé à
le , et le transfert prévu pour le
suivant. Le , inspecteur-général des écoles militaires, est chargé d'établir un rapport sur la situation matérielle de l'établissement, et d'entreprendre les réparations les plus urgentes. Le nombre de places est fixé à 400, dont 200 places gratuites aux frais du gouvernement, réservées de préférence à des fils de militaires sans fortune, et 200 places de pensionnaires. ? l'ouverture, le 15 juin, le Prytanée compte 240&élèves. , directeur du Prytanée de Saint-Cyr, assure le transfert des élèves du Prytanée fran?ais de Saint-Cyr à celui de La Flèche.
Dans les premières années qui suivent la fondation, le Prytanée se trouve dans une situation financière précaire et le nombre des élèves pensionnaires est insuffisant. Pour combler ces manques, Napoléon I envoie à La Flèche les boursiers du
à Paris, dont les familles étaient aux , puis des enfants issus de familles nobles des pays annexés à l'. En 1810, le Prytanée accueille ainsi 260&élèves , , ,
ou . En 1812, une école d' accueillant 120&élèves est annexée au Prytanée. De 1808 à 1814, 1&231&élèves sont immatriculés au Prytanée.
De la Restauration à la Deuxième République
Dès le , le conseil d'administration du Prytanée se rallie à la . Le , le titre de Prytanée est retiré à l'établissement, qui prend celui d'<>. En juillet, tous les élèves étrangers sont rendus à leur pays, et l'école d'artillerie est immédiatement supprimée. L'établissement ne compte alors plus qu'une centaine d'élèves. Une
définit le r?le de la nouvelle école royale et militaire de La Flèche, qui <>. En 1818, l'école de Paris est abandonnée au profit de l'?cole spéciale de , l'établissement fléchois conservant alors son statut. Sous le règne de , les écoles militaires sont à plusieurs reprises la cible de critiques envers leur co?ts de fonctionnement, et le recrutement des élèves jugé antidémocratique.
En novembre 1830, le , ministre de la guerre, propose la suppression de l'école de La Flèche afin de recruter les élèves de l'?cole spéciale de Saint-Cyr directement dans les régiments, après un an de service. Le projet est abandonné, mais l'école militaire est néanmoins remplacée par un <> à la suite d'une ordonnance du . L'ordonnance précise également que l'enseignement n'est plus orienté exclusivement vers les carrières militaires, mais destiné <>. Le collège de La Flèche perd ainsi le privilège d'un concours spécial et d'un nombre réservé de places pour l'école de Saint-Cyr.
Second Empire
Peu après l'avènement du , l'établissement recouvre son appellation de <>. Un décret impérial du
organise le recrutement et l'instruction du Prytanée, dont le programme d'études subit quelques modifications&: <> Le ministre de la guerre
rend visite officielle au Prytanée marquée par la remise d'un drapeau à l'établissement.
Dès le début de la , l'ensemble du personnel militaire de l'établissement rejoint les différents corps d'armée. Le général Lefevre, commandant le Prytanée, est chargé en octobre 1870 de former un camp d'instruction à . Dans le même temps, une ambulance est installée au Prytanée pour soigner les blessés, qui sont au nombre de 670 à la fin de l'année 1870. Alors que 86 d'entre eux s'enr?lent dans l'armée, les élèves du Prytanée se distinguent dans les combats contre les
quand ceux-ci arrivent à La Flèche le . Le sous-lieutenant Richard, élève au Prytanée, est blessé mortellement au cours de l'un de ces combats.
Carte postale des années 1900, qui présente des
au réfectoire.
Troisième République
<>—&, 19 février 1886.
Pendant les vingt années qui suivent la chute du , plusieurs projets de réorganisation de l'école ou d'élargissement du recrutement se succèdent sans être mener à bien. Le Prytanée subit à nouveau des attaques dont certaines sont formulées en 1878 par , président de la commission du budget, qui justifie une réduction des crédits accordés par l'?tat à l'établissement par le fait que la dépense par élève y est plus élevée que dans les autres lycées. En 1900, le député , à qui avait été commandé un rapport sur le fonctionnement de l'école, qualifie l'école de <>. Quelques semaines plus tard, le , ministre de la guerre, confirme devant le
la menace qui plane sur l'établissement, en précisant que <>. Le conseil municipal fléchois se mobilise pour sauvegarder le Prytanée, et re?oit le soutien du député de la Sarthe
et d', député de la
et ancien élève de l'établissement.
Le , sur la sollicitation des élus sarthois, le président
rend visite au Prytanée, avant d'inaugurer le service de distribution d'eau potable de la ville de La Flèche. Accompagné du général André, de , ministre des finances ainsi que de Paul d'Estournelles de Constant, il passe en revue les élèves de l'établissement et procède à une remise de médailles avant d'assister à une démonstration d'exercices de gymnastique donnée dans le parc. Lors de cette journée, le
rassure les dirigeants du Prytanée quant à l'avenir de l'établissement, en affirmant que la visite <>, tout en précisant que <>. Bien que le président de la république ait promis le maintien du Prytanée, les attaques envers l'école ne cessent pas. En 1902, treize députés déposent une proposition de loi visant à supprimer le Prytanée pour affecter ses b?timents à une école d'agriculture comportant une annexe de menuiserie. La proposition n'aboutit pas, mais l'avenir du Prytanée demeure menacé chaque année lors de la discussion du budget du ministère de la Guerre à l'assemblée.
L'application de la , votée en décembre 1905, entra?ne le remplacement des , qui tenaient l'infirmerie du Prytanée depuis 135 ans, par un personnel la?c'. Le 20 juin 1908 s'ouvrent les festivités célébrant le centenaire du Prytanée, qui s'étalent sur trois jours. ? cette occasion, le général Lavergne, président de l'Association des anciens élèves inaugure une plaque sur la route de , à l'endroit où le sous-lieutenant Richard est tombé lors des combats face aux Prussiens en janvier 1871. Un décret du
réaffirme l'existence du Prytanée, tout en apportant des modifications à son fonctionnement&: la classe de septième, située en dehors de l', est supprimée, tandis que l'effectif des élèves pensionnaires n'est plus limité, de manière à augmenter les recettes.
Le Prytanée pendant la Première Guerre mondiale
Dès le , moins d'un mois après le déclenchement de la guerre, le service de santé de la 4& occupe les locaux du Prytanée, qui est alors transformé en h?pital militaire'. Le conflit entra?ne dans un premier temps la prolongation des vacances scolaires et l'établissement ne rouvre ses portes qu'au début du mois de décembre 1914, alors que les blessés sont répartis dans les autres formations sanitaires de la ville. Le nombre d'élèves baisse considérablement, en raison de l'engagement de certains d'entre eux, tandis que d'autres ont abandonné leurs études pour rejoindre leur famille. Le nombre des candidats à l'admission au Prytanée diminue de moitié entre le début et la fin de la guerre. De la même manière, le personnel militaire de l'établissement est presque entièrement remplacé après la mobilisation par des officiers retraités ou grands blessés.
La première guerre mondiale co?te la vie à 721&membres ou anciens membres du Prytanée, parmi lesquels 10 officiers généraux, 28 colonels ou encore 61 commandants.
L'entre-deux-guerres
Le 5 ao?t 1919, le porche et la chapelle sont classés au titre des . Par la suite deux inscriptions viendront compléter cette protection&: en 1933 pour les fa?ades et toitures des b?timents de l'ancien collège et en 1994 pour l'ensemble de l'aile sud de la Cour d'honneur.
Dès la fin de la guerre, une souscription est lancée par l'Association des anciens élèves pour financer l'érection de tables commémoratives. Elles sont inaugurées le
par le ministre de la Guerre . La
est décernée à l'établissement par un décret du . Elle est remise à la cravate du drapeau de l'école le
par le ministre , en compagnie du général , ancien commandant du Prytanée de 1908 à 1910.
En 1921, les b?timents désaffectés de la caserne du , construite en 1876 dans la rue de la Tour d'Auvergne, à la sortie de la ville, sont annexés au Prytanée. Les classes secondaires y sont progressivement transférées tandis que les classes préparatoires demeurent dans les b?timents de l'ancien collège. En 1944, l'annexe de la Tour d'Auvergne est rebaptisée <>, en hommage au général , ancien élève de l'école.
Le , le général Julien Dufieux préside la cérémonie de remise de la croix de chevalier de la
au drapeau du Prytanée, à l'occasion du centenaire de la fondation du prix d'honneur au sein de l'école.
Le Prytanée pendant la Seconde Guerre mondiale
L'année scolaire se termine au Prytanée quand survient l'attaque allemande en mai 1940. Le 14 juin, la direction de l'établissement annonce le repli du Prytanée vers la commune de , située dans le . L'évacuation commence le 16 juin avec le départ des élèves et des professeurs à bord d'un train en . L'avancée des Allemands retarde le convoi, qui n'arrive à destination qu'après deux semaines de voyage&: le 19 juin, la présence de l'armée d'occupation à Billom fait envisager un repli sur . Le convoi reprend sa route et atteint
le 20, puis
le 22, où le Prytanée s'installe provisoirement, les élèves étant accueillis dans les locaux d'une colonie de vacances, tandis que les professeurs sont logés dans un h?tel. L’ est signé le jour même. Les Prytanéens séjournent à Biarritz pendant quatre jours avant de conna?tre leur destination définitive. Le train repart le 27 juin en direction de
puis vers la . Le convoi atteint finalement Billom le 30 juin, date à laquelle débute l'installation du Prytanée dans les locaux de l'école militaire de la ville.
? La Flèche, les Allemands réquisitionnent les b?timents du Prytanée pour y loger les soldats en garnison. Un certain nombre d'employés sont maintenus dans les locaux de l'ancien collège pour assurer l'entretien des b?timents et du matériel. L'annexe de La Tour d'Auvergne est rebaptisée <> au mois de novembre 1940.
En , le Prytanée s’installe à , dans des casernes mises à sa disposition, pour y effectuer la rentrée scolaire. Il y re?oit les visites du
et de l' en . En , le <>, qui regroupe les classes de la sixième à la première, s'exile à , tandis que les classes préparatoires, regroupées sous l'appellation <>, demeurent à Valence. ? Brian?on, les 450 élèves sont installés dans les casernes du
et sont encadrés par des .
En juin 1943, le commandement allemand qui installe de nouvelles bases d'aviation prend possession des locaux occupés par les classes préparatoires à Valence. ? la demande du , le <> est de retour à , dans ses locaux de l'ancien collège des Jésuites. Un partage des locaux s'opère&: une ligne de séparation est délimitée à travers le parc du Prytanée, tandis que l'Armée allemande conserve les locaux de l'annexe, située rue de La Tour d'Auvergne. La rentrée des classes préparatoires à La Flèche s'effectue le . Dès le début de l'année 1944, des élèves et des surveillants d'internat rejoignent la
(FFI). Au mois d'avril, un réseau de résistants fléchois en formation est démantelé après l'arrestation de son chef, le docteur Lhoste, médecin militaire, et de son adjoint, aide-comptable au Prytanée. Les deux hommes sont déportés à
où ils meurent en .
En juillet 1944, le Prytanée est occupé pendant trois semaines par une formation sanitaire allemande. L'avancée des
laisse entrevoir la libération de la ville et de l'établissement&: les Allemands quittent La Flèche dans la nuit du 7 au . Les combats se poursuivent néanmoins&: le , le sous-lieutenant Paul Favre, professeur-adjoint au Prytanée, meurt sous les balles allemandes au cours d'une opération organisée par le commandant Tête, médecin de l'établissement, accompagné de plusieurs FFI. Les résistants avaient été avertis que les Allemands se rassemblaient dans un bois situé à quelques kilomètres du bourg de
pour y détruire des munitions.
Dans le même temps, la ville de
est elle aussi libérée. Le ministre
décide le retour à La Flèche du <> le , dans les locaux de l'annexe. Le ministre précise néanmoins que les deux établissements <>. Les deux établissements, Petit et Grand Prytanées, sont finalement réunis à compter du
pour former une seule et même école, qui reprend l'appellation d'avant guerre de <>.
Le Prytanée après 1945
En , , secrétaire d'?tat aux Forces armées, rend visite au Prytanée pour y inaugurer les tables de marbre perpétuant le souvenir des anciens élèves morts pendant la Seconde Guerre mondiale, ainsi que pour remettre la
au drapeau de l'établissement. En 1951, le ministre
inaugure le monument élevé à la mémoire de , oeuvre du sculpteur .
Le quatrième centenaire de la naissance d' est célébré en 1953. Une délégation , menée par , le maire de la ville, est accueillie au Prytanée au cours d'une cérémonie de recueillement devant l'urne qui contient les cendres du coeur du roi dans la . L'urne est ensuite envoyée à
le 27 juin, sous la conduite d'un détachement d'élèves du Prytanée, puis rapportée à La Flèche le 27 septembre.
En 1954, le Prytanée se voit attribuer la , en hommage aux anciens élèves morts pendant la . La décoration est remise au drapeau par le président de la République
le 11 novembre, lors de la cérémonie de commémoration de l', lors de laquelle les élèves du Prytanée ont l'honneur de défiler sous l'. En 1958, l'établissement fête son cent-cinquantenaire et re?oit des délégations de nombreuses écoles militaires, ainsi qu'un détachement de la . Le Prytanée re?oit plusieurs visites officielles de ministres de la guerre au cours de la deuxième moitié du XX&siècle, comme celle de
en 1980 et , ancien professeur d'histoire et géographie de l'établissement, la même année. L'école re?oit également la
d'Angleterre en 1984.
En 1974, le Prytanée devient <> avec un statut spécial. Depuis la réforme des lycées militaires en 1982, le Prytanée, devenu lycée, prend le nom Prytanée national militaire, et se concentre sur ses deux missions principales&:
l’aide aux familles pour le cycle secondaire (des classes de seconde à la terminale) ;
l’aide au recrutement pour les classes préparatoires aux grandes écoles militaires.
En 1983, Sandrine Mathieu, ?gée de seize ans est la première élève de sexe
à entrer au Prytanée national militaire. Admise en classe de première, elle l'est en qualité d'externe car aucun internat n'a encore été prévu pour accueillir les jeunes filles. Le nombre d'élèves de sexe féminin grandit peu à peu et en 1996, Hélène Le Du est la première femme à recevoir le prix d'honneur.
Entre 1988 et 1994, des travaux de restauration sont menés dans l', aboutissant en mai 1996 à la bénédiction de l'orgue par Monseigneur , .
En 2004, le Prytanée fête un double anniversaire&: le quadricentenaire du Collège royal, et le bicentenaire du Prytanée impérial. ? cette occasion,
déclare que <>.
Décorations et citations à l'ordre de l'Armée re?ues
Le président
au drapeau du Prytanée national militaire.
par décret du &:
par décret du &:
<< Fidèle à sa mission de former des hommes et des chefs, le Prytanée militaire a vu, au cours de la seconde guerre mondiale, ses élèves ou anciens élèves participer brillamment aux opérations qui se sont déroulées en France, en Europe et Outre-mer, ainsi qu'aux combats de la résistance.Dès le 2 septembre 1939, les cadres formés au Prytanée ont mené la lutte sans défaillance jusqu'à la victoire et cinq cent d'entre eux ont sacrifié leur vie à l'idéal qu'ils avaient puisé dans les traditions et l'enseignement de leur école. >>
par décision du &:
<< Le Prytanée Militaire, fidèle à sa mission séculaire, a continué à entretenir parmi ses élèves le culte de l'amour de la patrie, de l'honneur et de l'esprit de sacrifice.A fourni depuis la libération à nos grandes écoles militaires des contingents d'élèves-officiers d'une importance telle que les cadres qu'il a formé ont pris depuis 1946 une part exceptionnelle aux opérations terrestres, navales et aériennes d'Extrême-Orient où deux cents d'entre eux sont tombés au champ d'honneur, maintenant ainsi les traditions sacrées léguées par leurs a?nés et donnant à la nation une nouvelle preuve que le Prytanée militaire demeure un des hauts-lieux où se forge la grandeur de la France. >>
Implantation et infrastructures
Le Prytanée national militaire, qui couvre une superficie totale de vingt-neuf
est installé dans deux quartiers&:
Le quartier Henri IV qui abrite les
aux concours d’entrée des grandes écoles militaires ou commerciales, et qui est situé au
Le quartier Gallieni, quartier des classes secondaires, implanté à l’entrée de l’agglomération.
Le quartier Henri IV
Le Triomphe du Prix d’honneur, par , 1887.
Classé , le quartier Henri IV est situé au centre de la ville de . D’une superficie de seize hectares, ce monument est situé dans un cadre d'architecture classique et se présente sous la forme de trois grandes cours successives dominées par l'imposante stature de l'église Saint-Louis. Les travaux ont suivi un plan élaboré par , avec des cours en enfilade, à peu près de même grandeur. Chef-d'oeuvre du père , la construction des b?timents remonte au début du XVII&siècle.
Ce quartier abrite aujourd’hui&:
le commandement du Prytanée (l'état-major et la direction des études) ;
les classes préparatoires aux grandes écoles militaires (1 et 2&années), soit environ trois cent élèves avec l’environnement des classes, dortoirs, salles à manger e
les services qui permettent d’assurer le fonctionnement normal de l’établissement (centre médical, garage, ateliers, magasins divers) ;
la bibliothèque et le centre de documentation (CDI) ;
l’, construite de 1607 à 1621, qui a conservé jusqu’en
royaux contenant les coeurs d’ et de . Br?lés sur la place publique, les cendres avaient été recueillies par un Fléchois, et placées en
dans une niche du br
un , prolongé d’un parc sé
plusieurs installations sportives&: une piscine, une , un gymnase et des terrains de sport divers.
Le quartier Gallieni
Distant de neuf cents mètres à vol d’oiseau du quartier Henri IV, le quartier Gallieni est construit sur une superficie de treize hectares à l’entrée de la ville de . ? l’origine, il constituait la caserne <>, b?tie en 1876, pour abriter le . Il est devenu, en 1923, le quartier des classes secondaires. L’infrastructure scolaire actuelle a été réalisée à partir des années 1950.
Ce quartier abrite aujourd’hui&:
l'administration du lycée (le proviseur adjoint du Prytanée national militaire, qui est aussi directeur des études et le commandant de quartier, représentant du chef de corps) ;
les classes de seconde, première et terminale, soit environ cinq cent élèves, qui y vivent tout au long de l’année, dans leur environnement de classes, dortoirs, réfectoire (surnommée <>), le complexe sportif, les salles de l
un centre de documentation et d'information (CDI) ;
un foyer pour les élè
un complexe sportif, comprenant entre autres, un gymnase et diverses pistes ou aménagements d’, ainsi que de nombreux clubs sportifs ou de loisirs (, , , , ,&etc.) ;
un salon de coiffure pour les cadres et les élèves avec son célèbre Gillou.
Classes préparatoires
Le lycée abrite des
économiques et commerciales (), et
(, , ) préparant quasi exclusivement aux concours d’entrée aux écoles militaires, comme l’. Sauf exception, les élèves ne sont pas autorisés à présenter des écoles civiles en deuxième année.
Les résultats enregistrés aux concours de 2015 (d'après la Revue prytanéenne, n&285, ) ont été les suivants, de manière résumée&:
?coles spécifiquement militaires&:
&: 29 intégrants (8 en filière littéraire, 8 en filière économique, 13 en filière scientifique),
&: 10 intégrants,
&: 2 intégrants ;
Autres écoles&:
&: 11 intégrants (dont 1 à l’),
(dont l’)&: 25 intégrants.
Monuments et architecture
? partir de 1607 et jusqu’en 1655, d’importants travaux d’établissement sont réalisés. En raison du fait qu’il faut acquérir les maisons environnantes une par une pour les démolir, les travaux avancent assez lentement.
Le Portail d’honneur
Le Portail d’honneur, ou Portail royal, a été achevé en 1655. Il présente sur son fronton un buste d'Henri IV logé dans une niche et est décoré des armes royales. L’architecte de ce grand portail n’est pas connu avec certitude, bien que les derniers travaux d’inventaires menés semblent désigner Charles Cesvet.
Le Portail d'honneur du Prytanée national militaire, anciennement.
Le Portail d’honneur du Prytanée national militaire, actuellement.
Peinture du XVI&siècle représentant le Ch?teau-neuf.
Vue de l'église Saint-Louis depuis la Cour d'Austerlitz.
Le Ch?teau-neuf
En , à la mort de son époux , ,
fait construire, en face de l’ancien ch?teau féodal, le Ch?teau-neuf, qui est achevé en 1540.
s’y installe avec . De retour à , elle donne alors naissance au futur Henri IV, le , ce qui alimente la rumeur concernant le fait que le roi Henri IV avait été con?u à La Flèche, dans le Ch?teau-neuf.
L’église Saint-Louis
<img src="https://wiki-gateway.eudic.net/wikipedia_fr/I/m/Eglise_st_louis.jpg" data-file-width="1536" data-file-height="2048" data-file-type="bitmap" height="293" width="220" id="mwAhA" alt="L’église Saint-Louis, vue depuis la <>.">L’, vue depuis la <>.
Messe dans l’église Saint-Louis, dans les .
L’, oeuvre du père , est construite dans son gros oeuvre de 1607 à 1621. En 1616, , est inhumé dans la , et un monument funéraire lui est érigé en 1653. Le grand
du ma?tre-autel est exécuté en 1633 par . L’ et sa tribune sont des oeuvres réalisées entre 1638 et 1640 par le
Ambroise Le Vasseur et l’architecte Jacques Nadreau, en remplacement de l’orgue primitif, installé vraisemblablement en 1622, et dont on ignore presque tout. En 1648, des niches sont aménagées dans la partie haute des bras du
pour accueillir, à leur mort, les coeurs du roi Henri IV et de la reine . Les
latérales sont achevées en 1655, tandis que la décoration intérieure, de style
n’est quant à elle achevée qu’en 1693.
En 1722, Jean Dangeville procède au relèvement de l’orgue, lui ajoute un quatrième clavier, et en augmente la puissance selon l’esthétique fran?aise de l’époque. En 1793, dans le contexte de la , les
royaux contenant les coeurs d’Henri IV et de
sont retirés de l’église et br?lés sur la place publique (sur l'actuelle place de la Libération). Les cendres sont alors recueillies par un Fléchois, et placées en 1814 dans un reliquaire en forme de coeur dans une niche du bras nord du transept.
Au XX&siècle, l’orgue est classé monument historique et, ayant été pillé lors de la
et durant une partie du XIX&siècle, fait l’objet d’une restauration en trois étapes en
et 1947, permettant de conserver l’ancienne tuyauterie. ? partir des années 1980, l’instrument se dégrade de nouveau, et une nouvelle restauration est effectuée de 1992 à 1996, restituant à l’instrument son lustre d’antan.
L'intérieur de l'église après la dernière restauration. Lors de la dernière restauration, le mur derrière les orgues firent appara?tre un fond bleu avec les armes du roi.
Les parcs et jardins
Le Prytanée dispose de plus de treize
de parcs et jardins. Au XVIII&siècle, un
est venu remplacer le jardin de style
dessiné en 1542. Au centre du jardin se trouve une , qui était à l’origine le lave-mains des pères Jésuites.
Le parc séculaire (fondus), abrite quant à lui la
et la section équestre militaire dans sa partie nord-ouest.
Les cours intérieures
Cour d'Alger.
Cour d'honneur.
Le plan élaboré par ,
du roi, présente une enfilade de trois
successives de grandeur équivalente, et dominées par l’imposante stature de l’église Saint-Louis.
Au pied du Ch?teau-neuf se trouve la <>, également appelée <> en raison du fait qu’elle abritait les religieux, achevée en 1655 en même temps que le Portail royal, (de nos jours elle se nomme <>, nom donné par l'empereur
en souvenir de son oncle) ; on l'appelle encore plus simplement <>, car c'est dans cette cour que se déroule la plupart des cérémonies officielles.
? l’ouest, au pied de l’église Saint-Louis et de la salle des Actes se trouve la <> aujourd'hui <>, qui précède la <> (aujourd'hui <>).
De part et d’autre des trois cours, se trouvent à l’est, la <>, et à l’ouest la <>, aujourd'hui <>, qui sont toutes deux réservées aux fonctions domestiques de l’école.
La bibliothèque
Dès l’origine du Collège royal, Henri IV attribue aux Jésuites une dotation perpétuelle de mille écus pour l’achat de livres, si bien qu’en 1776, la
compte déjà pas moins de 4&869&ouvrages.
La bibliothèque s’est ensuite enrichie de plusieurs fonds, notamment les dons de la famille royale et ceux de
ou de membres du
bienveillants, parmi lesquelles , le , le
et futur roi ,
ou encore l’ de . Par la suite, les collections ont continué de s’accro?tre par les dons de différents ministères ou des legs particuliers.
Elle a la chance de bénéficier de saisies révolutionnaires et d’accueillir des fonds confisqués provenant d’abbayes locales ou d'origine parisienne, de , du
et de l’, ce qui fait qu’en , au moment de son transfert à sa place actuelle, elle compte 12&000&volumes. En 2004, le fonds inventorié des ouvrages antérieurs à 1930 est riche de 22&000&titres, dont près d’un millier de volumes de l’ancien fonds jésuite, tandis que le fonds moderne postérieur à cette date contient 12&000&ouvrages, ce qui porte l’ensemble à plus de 34&000&pièces à caractère encyclopédique.
Parmi les trésors qu’elle recèle, la bibliothèque contient des , dont le plus rare est l'édition illustrée des Comédies commentées de , imprimé en , La Cité de Dieu de , imprimé en
et qui est son ouvrage le plus ancien, ainsi qu’un
du XVI&siècle, l’édition fran?aise du Nouveau miroir des voyages marins (1600) et le premier manuel d'architecture militaire intitulé Le premier inventaire des termes et pièces de la fortification (unicum en France) du XVII&siècle rédigé par le père Bourdin, une
de 1645, et une édition ancienne du
de , l’ de
ou encore les volumes de la monumentale Description de l’?gypte.
De forme vo?tée, tel un long , sa décoration intérieure présente deux
des deux muses
et , allégories des Lettres et des Sciences enseignées.
Les salles et autres lieux
La salle des Actes& il s'agissait d'un vaste amphithé?tre construit en 1634 par un ma?tre charpentier de la Flèche, Thomas Belesme. C'est là que se tenaient, au temps des Jésuites, diverses représentations, dont des exercices appelés <> qui donnèrent leur nom à la salle. Vers 1900 cette salle est partagée en deux niveaux pour accueillir des salles de classe et un dortoir surnommé <> en raison de son important volume. En 1998 celui-ci devient une salle de conférences mais conserve cette appellation parmi les élèves.
La salle d’honneur& cette salle abrite les plaques sur lesquelles sont gravés les noms des élèves ayant re?u le prix d'honneur. Elle contient également une série de tableaux représentant la vie au Prytanée durant la seconde moitié du XIX&siècle.
La salle des généraux& il s'agit en réalité de l'ancien parloir, qui abrite aujourd'hui une annexe du musée du Prytanée et contient des souvenirs d'anciens élèves, et notamment de généraux, d'où son nom
La salle des Jésuites& achevée en 1627, elle était à l'origine la cuisine où les Jésuites préparaient leurs repas. Elle est maintenant utilisée comme salle de conseil de classe.
Le corridor Sidi Brahim (ou couloir des généraux)& il s'agit du corridor, situé au rez-de-chaussée, du b?timent principal au quartier Henri IV, sous les appartements du chef de corps (commandant de l'école) et comportant des plaques de marbres, sur lesquelles sont inscrits les noms de tous les anciens élèves ayant obtenu les étoiles de général, la distinction de maréchal ou ayant occupé les fonctions de ministres de la République.
Le vestibule de la Cour d'honneur& de part et d'autre, du portail d'honneur, un vestibule contient des plaques de marbre sur lesquelles sont inscrites le nom de tous les brutions militaires morts pour la France et en service.
Traditions
En plus de quatre cents ans d’histoire, le Prytanée national militaire a vu l’ancrage de nombreuses traditions. Ces dernières sont fortement présentes et font partie de la vie quotidienne des élèves, également surnommés <> ou <>.
Comme pour la plupart des grandes écoles, il existe un véritable esprit de camaraderie, de
entre les élèves accentué par la vie en internat de tous les élèves. Cet <> donne au Prytanée beaucoup de son aura.
Le Prytanée national militaire a deux devises&:
<>&: elle s’inspire de la devise du <>, régiment de cavalerie ancêtre du . ? l’époque , son chef de corps et propriétaire, le marquis de Chamborant choisit comme cri de ralliement du régiment <>, devise reprise ensuite sous différentes formes dans l’. Elle symbolise la double abnégation de la
et de l’appartenance au corps.
<< S + KOH&: Soufre et potasse >>&: deuxième devise tombée en désuétude, qu'il faut lire <>, pour rappeler que les élèves sont là pour travailler.
Chant de tradition
Le chant de tradition du Prytanée est Le Huron. Il ne s'agit au départ que d'un air d'opéra de J. Gurtner, adoptée par la fanfare du Prytanée vers 1919. Face au succès rencontré par celui-ci, la Revue prytanéenne demande en 1939 aux élèves de faire des propositions pour lui adjoindre des paroles et en faire le chant officiel de l'établissement. Le président de la revue, Pidoux de la Maduère, les compile alors pour en faire le texte encore chanté aujourd'hui.
Chant de tradition du Prytanée national militaire
Brution, hardi compagnon,
Ton honneur est ta loi,
Coeur vaillant bat en toi
Dans l’action.
Anciens, dans nos traditions,
Sur vos pas en mon?me,
Fiers nous vous suivrons
Comme des Hurons.
Souvenirs du cher bahut
Vous resterez dans nos mémoires,
Cour d’honneur, ? jours vécus,
? vieux cloc
Portons haut nos traditions
De nos anciens fêtons la gloire,
? nos a?nés crions victoire
Et soyons fiers d’être Brutions.
C’est le jour du grand chahut,
Viens Brution, à tue-tête,
Chantons car c’est la fête
Joyeux les pékins vont fuir
Pour des mois en vacances,
Loin des murs des jouvences
Vont fleurir.
Gloire au vieux Prytanée,
? son grand parc séculaire,
Aux lignées militaires
Qui sous ses chefs se sont formées.
Anciens et melons, chantons le Huron !
C’est le refrain des vieux Brutions.
Anciens et melons, chantons le Huron !
C’est le refrain de tradition.
Le grand jour est venu,
Jour de triomphe et de fête,
Chantons tous à tue-tête&:
Honneur et gloire au vieux BAHUT !
Présentation au drapeau
La présentation au drapeau est la cérémonie officielle du début de l’année scolaire, au cours de laquelle les nouveaux élèves du Prytanée sont présentés au drapeau de l'école, décoré de ses
et de la . Cette cérémonie, présidée par les autorités de l'école, prend place dans la Cour d'honneur du quartier Henri IV, le plus souvent en présence des <> (élèves ayant intégré une grande école militaire l'année scolaire précédente).
Fête de Trime
La fête de Trime est une célébration honorant la fin de l’année scolaire, et qui dure un week-end complet, en général le dernier week-end de juin. Elle donne lieu à diverses activités (bal, sport, spectacles et remise de prix), ainsi qu’à une cérémonie militaire présidée par une autorité supérieure.
Le moment fort de la fête de Trime est le Triomphe du prix d'honneur&: l'élève de classe préparatoire réputé le plus méritant sur ses deux ou trois années de travail. Placé sur un bouclier porté par plusieurs de ses camarades, il est promené en triomphe dans les jardins du Prytanée et dans le centre de La Flèche, notamment près de la statue d'Henri IV, peinte à l'occasion aux couleurs du quartier du prix d'honneur. Il est ensuite conduit vers le collège des professeurs réunis qui lui remettent le Prix du Président de la République. Puis le prix d'honneur échange sa coiffe contre le képi du général qui préside la cérémonie.
La fête de Trime se termine par le plongeon du Prix d'Honneur dans la fontaine des jésuites (ou fontaine du colonel), suivi par les autres élèves des classes préparatoires. Les élèves sont alors encore vêtus de leurs uniformes ou tenues de tradition.
Traditions au quartier Gallieni
Les élèves des classes de seconde sont regroupés en famille suivant leur classe&:
les secondes I les <> ; en 2013, cette famille existe depuis 23 ans ;
les secondes II les <> ; en 2013, cette famille existe depuis 28 ans ;
les secondes III les <> ; en 2013, cette famille existe depuis 28 ans (créée en , le nom intégral, <>, s'explique par l'effectif théorique et l'effectif présent qui différaient très régulièrement le matin, au rapport, à cause des nombreuses consul c'est aussi un jeu de mots sur la locution latine <<
les secondes IV les <> ; en 2015, cette famille existe depuis 30 ans (créée en , le véritable nom est <>) ;
les secondes V les <> (Illimited Brain system) , en 2013, cette famille existe depuis 27 ans ;
les secondes VI les <> ; en 2013, cette famille existe depuis 21 ans ;
Enfin, les élèves intégrant les classes de première et terminale ont la possibilité de rejoindre une septième famille&: la famille <> ; en 2012, cette famille existe depuis 9 ans.
Autrefois, un ensemble d'épreuves sportives et humoristiques (le <>) organisé par les <> permettait aux <> de l'année en cours de devenir des <> l'année suivante sous réserve de validation de leur passage en classe supérieure.
De la même fa?on que les secondes, les classes de premières et terminales avaient aussi des signes distinctifs. La première A (ancienne appellation pour le bac L) était la classe φ, la terminale A la classe Ψ. Les premières S (ancienne appellation pour la classe scientifique) étaient les ρ, la terminale D la classe Σ et les terminales C les classes ε. Les redoublants de seconde étaient des <>, les redoublants de premières des <>. Les <> lorsqu'ils passaient en première devenaient des <>. Aujourd'hui, les Brutions ont pour la plus grande partie conservé cette configuration&:
les premières S sont les ρ, les premières L sont les φ et les premières ES ont pour blazon un S barré d'une flèche et d'une épée.
les terminales S sont les ε, les terminales L sont les Ψ et les terminales ES sont les η.
les premières et les terminales technologiques sont les λ.
Toutefois, les cadres (la <>) ne cautionnant pas ces traditions, les élèves les affublent de l'acronyme <> (<>). Au Grand Bah ou au Petit Bah, tous les Brutions se voient de toute manière, attribuer officiellement un matricule (quatre chiffres et une lettre de série).
La fête de Th?rne
<> est la célébration de la fête de , qui a lieu chaque année au quartier , et au cours de laquelle les classes de seconde et de premières présentent des sketchs et les classes de terminales des films. Elle est cl?turée par un .
La Taupe brutionne
La <> est le regroupement des élèves du Prytanée national militaire de La Flèche préparant le concours d’entrée à l'. Cette classe a été fondée en , ce qui en fait la plus ancienne du Prytanée.
En 1917, les élèves qui jusque là préparaient l’ au sein de la Taupe, ont créé la classe de <>. Les élèves de la Taupe sont traditionnellement appelés les <>. Ces derniers portent un calot noir à fesse rouge.
La Taupe brutionne a vu passer de nombreuses personnalités depuis sa création, tous quatre polytechniciens&:
, ancien ministre qui obtient le prix d’honneur à son départ du Prytanée, en 1924 ;
, qui est à l’
, première Fran?aise .
La Corniche brutionne
La Corniche brutionne est le regroupement des élèves préparant le concours de l’. Le mot , vient de l’endroit sous lequel le premier regroupement du genre se tenait, au
dès la fin du XIX&siècle.
Les <> portent un calot bleu marine à fesse bleu clair.
Depuis 1939, chaque promotion de la Corniche brutionne porte le nom d’un parrain, choisi parmi les anciens élèves de la Corniche morts pour la France. La
était gravée sur des plaques de marbre dans l’escalier dit <> où étaient également disposés leurs portraits.
Depuis 2000, Cette notion de promotion a été étendue à l'ensemble des élèves de première année de classe préparatoire. La promotion d'élève de CPGE (Corniche, Flotte, Ailes et Taupe brutionnes) porte donc le nom d'un parrain choisi parmi les anciens élèves du Prytanée morts pour la France. La liste des parrains de promotion choisis depuis 2000 et celle des parrains de Corniche, dont elle hérite, s'inscrivent sur deux plaques de marbre installées sous le porche d'accès à la Cour d'honneur.
Baptême de promotion de la <> dans les années 1950.
Fanion officiel de la <>.
Plaques de marbre listant les parrains de promotion de la corniche brutionne.
La Flotte brutionne
Depuis 1917, la <> est un regroupement d’élèves qui préparent le concours de l’ au Prytanée National Militaire de . Elle a vu passer sous ses rangs, entre autres, l’, premier
à avoir été , les amiraux Alain Coatanea et , anciens
et les amiraux Orsini, Moulin, Coldefy, Dupont, Launay, anciens inspecteurs généraux des armées. Les élèves de la Flotte brutionne sont surnommés les matafs et portent un bachi comme signe distinctif à l’intérieur du Prytanée.
Les Ailes brutionnes
<img src="https://wiki-gateway.eudic.net/wikipedia_fr/I/m/Ailesbrutionnes.jpg" data-file-width="135" data-file-height="119" data-file-type="bitmap" height="119" width="135" id="mwA0k" alt="Insigne des <>.">Insigne des <>.
Les <> sont une association à but non lucratif d’élèves qui préparent le concours de l’ au Prytanée national militaire de . Cette association, ainsi que les autres quartiers, est gérée par un bureau interne (dit <>) composé du président (dit le <>), du vice-président (dit le <>), du trésorier général (<>)et de son assistant (<>), du ministre au Sport (<>), du ministre aux Traditions (<>), du ministre aux Affaires féminines (le quartier est mixte), et d'autres personnes à qui l'on a confié un poste. Ce bureau est affilié au Bureau Général géré par le commandement. Les membres portent le calot bleu marine avec charognard de l'Armée de l'air, insigne non officiel spécifique destiné aux élèves de préparation à l'?cole de l'Air de Salon de Provence (préparation possible depuis 1935). Les élèves qui préparent <> sont surnommés les <>.
Devise&: <> (de ).
L'Association amicale des anciens élèves du Prytanée national militaire (AAAEPNM) regroupe l'ensemble des anciens élèves de l'établissement. Elle est fondée le
à l'initiative de Louis Vossion, consul de France, après trois tentatives avortées entre 1849 et 1874.
Elle a pour but&:
<< d'établir entre tous les anciens élèves des relations amicales et leur faciliter les moyens de se venir mutuellement en aide,
de secourir, dans la mesure de ses ressources, ses membres, leurs veuves et orphelins,
de contribuer au développement de l'éducation donnée à l'école,
de contribuer à la conservation, à la protection et au rayonnement moral et historique du Prytanée National Militaire. >>
Elle est reconnue d'utilité publique le .
Depuis , son président est l'amiral (2s) Jacques Launay, ancien inspecteur général des armées, et conseiller d'?tat en service extraordinaire.
Anciens élèves et professeurs célèbres
(), ?cole des cadets (), puis Collège royal académique ()
(), , , et
(), duc de Berwick, , fils naturel de ,
et d', soeur de ,
(), prêtre, jésuite, missionnaire chez les Hurons puis chez les Iroquois, ambassadeur de la paix auprès des Iroquois en Nouvelle-F martyr Canadien, canonisé en 1930 ;
(), religieux
appartenant à l'ordre des ,
(), premier évê
(), officier général, baron d'Empire, Commandeur de la Légion d'honneur, Député du Maine-et-Loire. ?lève entre 1767 et 1773.
(), plus connu sous son titre ecclésiastique d’abbé Prévost, romancier, historien, journa
(), , duc de Villemor, homme politique et magistrat fran?
(), cardinal et homme politique.
Prytanée national militaire (1808-)
XVIII&siècle
et héros d’ ;
Les frères
(), , compagnon de
XIX&siècle
(), , commandant de l',
(), général, député, sénateur et décoré
d’ et grand-croix de la Légion d'
s'étant particulièrement distingué lors de la
durant la campagne du Mexique, et dont les actes de bravoure vaudront à son régiment entier d'être décoré de la Légion d'honneur, fait alors uniqu
(), général qui se distingue dans la
lors de la , puis dans l' puis l'
(), général
et grand officier de la Légion d'
(), général de division d'infanterie et grand-croix de la Légion d'
(), intellectuel du courant moderniste,
(), maréchal de France, ,
général du
et gouverneur géné
(), professeur de lettres et é
(), , décédé lors
(), ingénieur civil et mathé
(), écrivain et membre de l' ;
(), entrepreneu
(), duc de Malakoff, maréchal de France, ambassadeur de France, grand Chancelier de la Légion d’
s'étant particulièrement distingué lors de la
(cité huit fois, dont six fois à l'ordre de l'Armée), chevalier de la Légion d'
(), diplomate
(), écrivain ecclé
(), comédien à
(), général s’étant particulièrement illustré lor
distingué par la Légion d'
lors de la .
XX&siècle
et première femme
(), résistant, grand officier de la Légion d'honneur,
(), général de brigade, commandeur de la Légion d'honneur, compagnon de la Libération,
(six citations),
(deux citations), , , , , , , , médaille commémorative des opérations de sécurité et du maintien de l'ordre en AFN, médaille commémorative du Levant, commandeur du Nicham I
(né en 1946),
(), officier des troupes coloniales, lieutenant dans la , capitaine au , chevalier de la Légion d’honneur, croix de guerre 39-45, trois citations,
(1942), mort pour la France (1943) ;
(né en 1969), directeur général du groupe Canal+ de 2012 à 2015 ;
(), acteur, réalisateur et scé
(), homme politique et député ;
(), capitaine, croix de guerre
(), général, gouverneur général de l', ministre de l', juge du
ayant jugé
(né en 1958), polytechnicien,
fran?ais de l' ;
(né en 1950), polytechnicien, , docteur d'?tat ès lettres, professeur de littérature fran?aise à l’ et à l’ de , membre du
(né en 1948), , général,
(), général, premier officier allié à atteindre le Rhin en 1944, grand-croix de la Légion d'
(), lieutenant tombé lors de la , chevalier de la Légion d'honneur, croix de guerre des Thé?tres d'opérations exté
(né en 1948), grand chancelier de la Légion d'
(né en 1946), officier de l'Armée fran?aise, haut fonctionnaire,
de la , chevalier de la Légion d'honneur et officier de l' ;
(né en 1944), chercheur en informatique, inventeur de la technique d'ombrage en
qui porte son nom, l' ;
(), ministre et industriel ;
, née Boissière en 1976, première femme au monde à commander une patrouille acrobatique, la patrouille de F
(), écrivain, romancier,
(né en 1967), écrivain et cocréateur de la revue Ligne de risque, prix interalliés 2009, premier roman ayant pour le cadre le Prytanée, Les Petits Soldats. ;
(), général et haut fonctionnaire fran?ais, , directeur général de la , décoré de la Légion d'honneur et de la croix de guerre des Thé?tres d'opérations exté
, né en 1942, chef d'?tat-Major des armées, grand chancelier de la Légion d'
, premier amiral à avoir été chef d'?tat-Major des armé
(), les circonstances de sa mort pendant les combats du
sont depuis 1973 l'objet d'une citation lue chaque année devant les élèves de la Corniche à l'occasion du <> ;
Pierre Le Blavec (né en 1968), professeur, pédagogue, éditori
(), médecin général inspecteur, officier de la Légion d'honneur, commandeur de l'ordre de l', croix de guerre des Thé?tres d'opérations extérieurs (avec étoile d'argent), commandeur de l' ;
(), général s'étant illustré durant la , dans l'infanterie coloniale depuis le Tchad jusqu'en Tunisie, avant de rejoindre la
lors de la libération de la France, puis de la reconquête de l'I commandant de la 11&division parachutiste, grand-croix de la Légion d'honneur, compagnon de la Libération, croix de guerre , croix de guerre des Thé?tres d'opérations extérieurs,
(né en 1937), polytechnicien, docteur ès-lettres, président de l’, professeur émérite à
(), homme politique,
(né en 1931),
et officier de la Légion d'honneur à
(né en 1935), général de brigade, officier de la Légion d'honneur, directeur de l' et cofondateur de l' ;
(né en 1929), général d'armé
(née en 1972), dipl?mée de l'école supérieure de journalisme de Lille, présentatrice TV
(), ingénieur et , considéré comme une figure importante dans le dé
et , réfuta non seulement les thèses
et démontra le fonctionnement des crématoires d' et l'implication de certaines entreprises allemandes dans la
orchestré
(), général de corps d'armée, grand-croix de la Légion d'honneur, compagnon de la Libération, croix de guerre
(neuf citations),
(deux citations),
(), général d'armée, grand-croix de la Légion d'honneur, compagnon de la libération (chancelier de l'ordre de 1978 à 2002), Médaille militaire, croix de guerre
(neuf citations), croix de guerre des Thé?tres d'opérations extérieurs (deux citations), croix de la Valeur militaire (deux citations), médaille de la Ré
(né en 1957), dirigeant d'entreprises, Président-directeur géné
(), général de brigade, commandeur de la Légion d'honneur qui s'est illustré pendant les campagnes d'Italie, de Provence et des Vosges au cours la Seconde G
(né en 1956), chef d'?tat-Major des armé
(né en 1946), ingén
(), pionnier de l' ;
(né en 1985), homme politique.
Anciens professeurs célèbres
(), peintre
(), philosophe
(), historien
(), philosophe
(), homme politique
(né en 1939), lauréat du
Commandement du Prytanée et direction des études
Commandement militaire
&: colonel Livache
&: colonel Jacques Letourneur
&: colonel Santarelli
&: colonel Jean-Jacques Paradeis
&: colonel Patrice Belbezier
&: colonel Vincent Le Cour Grandmaison
&: colonel Nicolas Pic
depuis 2012&: colonel Jacques Duffour
Personnel de direction de l'?ducation nationale (détachement)
&: proviseur&: Jean Siquier / proviseur-adjoint: Patrick Perrier
&: proviseur-adjoint&: Patrick Perrier
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